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- à #8837
Bonjour Franc
Il est indéniable que le bloc sciatique est plus long à prendre par rapport aux autres voies d’abord et qu’il faut intégrer cela dans la gestion périopératoire.
En fait j’ai une approche un peu différente à savoir que je n’oppose pas ALR et AG! Quel est le but? Assurer une analgésie le plus souvent; les patients ASA 18 formellement CI à toute AG sont rares. Donc dans ma pratique, je continue à réaliser ces blocs à visée analgésique et je n’hésite absolument pas à associer une AG “light” avec ML. Même si on manque de data, je suis convaincu qu’on diminue le risque de douleur chronique.
Une autre voie de réflexion : certains font un sciatique poplité avec de la mépi + bloc tibial post et pédieux avec de la ropi ou lévobupi! J’en ai fait qq uns avec de bons résultats ! pas besoin d’AG dans ce cas!
Enfin, le bloc sciatique qui prend en 5 min sous NS, on sait maintenant que ce que nous prenions comme un critère positif est en fait à prendre avec précaution car on injectait dans le nerf, tout prêt des fascicules!! Est-ce la solution sous écho demain?? Pas sûr et pas recommandé ni recommandable à ce jour!
Enfin pour les complications, les positions perop et le garrot sont probablement plus des facteurs explicatifs que notre propre technique!
A bientôt
Amicalementà #8807Une demande a été formulée auprès du webmaster car effectivement ça ne doit pas être ainsi!
Réponse au plus vite
Désolé pour ces erreurs de jeunesse!à #8776Bonjour
Voilà une question récurrente qui n’a pas à ce jour de réponses uniques.
Les principaux signes cliniques évoquant un syndrome des loges ne sont pas sensibles. Celui qui a probablement le plus publié dessus est un écossais (McQueen). Clairement tous les signes cliniques (douleur, paresthésie, parésie, tension des loges) ne sont pas présent en même temps. Ils sont intéressants pour exclure le diagnostic s’ils sont absents. L’ALR va masquer la plupart des signes.
Indépendamment de l’ALR, il a été démontré dans la littérature que seule la mesure de la pression des loges permet de gagner du temps par rapport à la fasciotomie comparée à tous les signes cliniques seuls! C’est là que nous devons tous travailler et que se situe le vrai enjeu. Car ce gain de temps diminue les séquelles définitives (McQueen MM et al. J Bone Joint Surg Br 1996;78:95-. Il faut donc privilégier les mesures de pression (il existe des dispositifs notamment chez Gamida).
L’ALR n’est pas une contre-indication absolue mais je rejoins la réponse de Paul, au moindre doute on sait qu’on dira que c’est à cause de l’ALR.
Dans ma pratique je ne fais jamais de bloc périphérique avec des AL de longue durée d’action car pas de mesure continue de la pression des loges.
En revanche, des rachi (membre inf) ou des BNP avec mépivacaïne OK si bénéfice de l’ALR.
Mais encore une fois tout dépend de la relation que vous avez avec vos chirurgiens et de voter organisation. - AuteurMessages