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- à #9036
L’efficacité du 1er blood patch est d’environ 80%! Il est important de prévenir les patient(e)s de la nécessité parfois d’un 2e voire d’un 3e BP!
Il n’y a pas de délai à ma connaissance dans la littérature et l’évolution clinique doit guider la démarche à mon avis.
Donc dans votre cas, un 2e BP est envisageable
Merci de nous tenir informé de l’évolutionà #9027Bonjour
Travaillant en pharmacologie en plus de l’anesthésie, aux dernières nouvelles, la notion “ne pas utiliser par voie iv” devrait disparaître des flacons de lidocaine (dossier en cours de validation par les autorités). Depuis longtemps j’utilise la lidocaine 1% sans soucis. Le Xylocard certes permettez de respecter la mention légale inscrite dessus mais surtout était bien plus cher pour des propriétés identiques!
Affaire à suivre donc…à #9011Bonjour
En termes d’efficacité, aucun intérêt de passer de la ropivacaine à la lévobupivacaine.
Les travaux scientifiques ont conclu que la toxicité systémique de la lévobupivacaine était moindre que celle de la bupivacaine, qui n’est plus recommandée en France pour les ALR périphériques.
La différence de toxicité est faible avec la ropivacaine qui garde cependant la plus grande marge sécuritaire.
Autre avantage de la ropivacaine est sa présentation en flapule permettant une connexion directe avec la seringue sans avoir besoin de trocard.
Reste le coût qui peut éventuellement être un argument.
A part ça, j’ai du mal à trouver une raison de changer pour vous!
Bonne journéeà #9010J’utilise une aiguille de 80 ou 100mm
Après c’est fonction de ce qu’il y a!à #9005Bonsoir
Je rejoins les posts de mes collègues sur ce sujet!
La pression de l’économie est constante et à croire surtout sur les anesthésistes! Le coût global de l’anesthésie reste autour de 5% de la chirurgie!
La plupart du temps l’usage du même flacon pour plusieurs patients est dans le but de faire de telles économies qui finalement sont très faibles au prix de risques très importants!
Il y a tant de moyens de faire des économies par ailleurs que je reste contre ces pratiques ! Un flacon = 1 patient! Des exemples d’économies facilement réalisables? Mettre en place des cathéters veineux bouchés dans tubulure ni perfusion chaque fois que je fais une ALR seule pour l’anesthésie! Pare ailleurs mettre en place une analgésie per os dès la SSPI et ne garder que la morphine injectable au cas où! Regardez le coût d’1gr de paracétamol! Pour un Tmax sans différence d’un point de vue relevance clinique, vous avez une différence de 50 à 70 entre le coût de la forme orale et IV!
Sans compter le risque d’injection par erreur d’un médicament prélevé dans un mauvais flacon…à #8994Pour aller un peu dans le sens de JC, nous faisions des ALR chez ces patients puis, nous sommes passés quand j’étais encore à Toulouse à des techniques moins invasives, basées sur …. l’hypnose et avec des résultats très surprenants au point qu’une consultation spécifique avait été montée. Désolé pour les data scientifiques manquants à ce jour j’en conviens.
Si intéressés, écrivez moi par email pour discuter avec l’équipe en question. Une collaboration avec une kiné est indispensable dans ce cas…à #8985Si l’AG est probablement préférable pour la période opératoire, il m’est arrivé de réaliser des enclouages de l’humérus sous ALR seule, notamment chez des patients âgés avec de multiples morbidités. De tels choix doivent être consignés dans le dossier anesthésique!
Dans ces cas particuliers, je vous l’accorde, la chirurgie s’est bien déroulée sous BSC avec un AL de courte durée d’action et sans essayer à outrance de réduire les volumes, surtout à ce niveau.
J’éviterais le BIC pour l’extrémité supérieure de l’humérus car bloc trop distal d’une part (territoire non entièrement couvert) et à mon sens, site trop proche de la tête et du col de l’humérus, avec toutes les lésions imaginables des faisceaux à ce niveau par déplacement des structures osseuses! Et dans ce cas, l’ALR aurait vite fait d’être incriminée.à #8972Nous avions il y a 2 ans environ écrit dans Vigilance un encart commun entre le CARO et le comité ALR-Douleur de la SFAR sur ce sujet, allant dans le sens des propos rapportés sur ce forum.
Il circulerait une rumeur sur la contre-indication de réaliser une péridurale en cas de tatouage lombaire selon le sacro saint principe de précaution à la française qui, poussé à son extrême, amène aux résultats opposés de ceux escomptés.à #8964Voilà une idée de travail multicentrique, un peu comme celui réalisé sur les échecs de rachis! Effets indésirables des BP, influence du mandrin, de la position de la patiente…
Un travail en collaboration avec le CARO pourrait être proposé
Merci JC et Bassam pour nous faire partager ces expériences!
Une lettre aux AFAR JC??
Bonnes fêtes à tous les membres d’i-alr et les utilisateurs réguliers du forum!!
Régisà #8959Bonjour JC
Je pense que ce n’est pas la sortie d’un patient avec bloc moteur qui pose problème, la sortie d’un patient expose toujours à des risques divers non prévisibles (qui peut prédire un saignement postopératoire??). Le risque serait de garder les patients 8 jours au cas où….Et donc retour en arrière!
Donc la sortie avec bloc persistant OK à condition que 1) l’information ait été donnée et “assimilée” par le patient et 2) surtout qu’il y ait un suivi téléphonique au minimum le lendemain!
Et c’est là que se pose la principale difficulté organisationnelle de l’institution ou des patients.
Et on ne peut pas tout prédire: hier un patient en ambulatoire est venu avec sa voiture le matin et pensait pouvoir rentrer le soir avec!! Pourtant information orale ET écrite donnée, le patient ayant même avoué les avoir lues…à #8957Pas de garrot à priori (c’est écrit dans le texte)!!
à #8948Bonjour
La douleur du garrot est avant tout en relation avec l’ischémie musculaire. Il est donc important d’avoir un bloc fémoral pour un garrot de cuisse, un bloc sciatique pour un garrot de molle et et un bloc du nerf musculo-cutané pour le bras. Si votre patient a un volumineux triceps, alors il faut probablement ajouter la branche radiale du triceps!
La fameuse barrette SC qu’on a tant fait n’a aucune utilité pour la tolérance du garrot. Ca fait des années que j’ai arrêté de la faire! A part faire mal au patient, c’est inutile. Inutile, sauf si l’incision chirurgicale remonte sur la face médiale du bras. Dans ce cas, elle permet de bloquer les anastomoses intercostobrachiales. Pour le garrot, un sciatique seul permet de tolérer le garrot au niveau du mollet, alors que le saphène n’est pas bloqué (face antéro-médiale de la jambe non anesthésiée!).
D’après ce que j’ai compris la chirurgie s’est bien déroulée et le garrot a été toléré dans votre cas, même en l’absence de bloc au niveau de tous les téguments!
AMicalementà #8947La justification d’utiliser l’ALR ne s’arrête pas à la prise en charge de la douleur postop-op. Les travaux chez l’animal ont montré le rôle positif des AL dans le cadre des chirurgies carcinologiques par une action per se et en évitant le recours aux morphiniques. Chez l’homme il s’agit avant tout d’études rétrospectives donc….
Une superbe présentation aux AEA jeudi dernier a permis de faire le point sur ALR et cancer. Plus de 200 études prospectives sont en cours dans le monde. Certes a ce jour, il n’existe pas de preuves scientifiques irréfutables et il faudra bien attendre les résultats de ces études. En attendant, on a quand même pas mal de faisceaux d’arguments pour encourager le recours aux AL en chirurgie carcinologique!à #8938Bonjour
Comme pour les aiguilles qualifiées de “révolutionnaires”, il est important que chacun se fasse sa propre expérience. Une diffusion homogène de l’anesthésique local sur du papier buvard ne signifie pas forcément une meilleure analgésie pour le patient. Les données sont rares et souvent contradictoires.
Le bon positionnement du cathéter me parait tout aussi important, si ce n’est plus que le nombre ou la taille des trous!à #8929En complément de ma réponse précédente, je ne peux que vous renvoyer vers l’article de Corujo et al, RAPM2012; 37: 561-4 (numéro de septembre-octobre) qui précise le territoire de ce nerf dans une étude cadavérique et clinique. Des variations individuelles sont rapportées avec une innervation parfois vers la partie plus antérieure de la cuisse!
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