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- à #15950
Bonjour
Personnellement bloc réalisé chez les patients vigiles (car on approche l’aiguille dans un espace où passent les racines et plus compliqué de mettre en décubitus latéral les patients sous AG ou sédation). Si patient pusillanime, j’utilise les blocs autour du serratus (sous AG cette fois car injection dans un espace de diffusion, comme le TAP).
Pour la ponction simple j’utilise le plus souvent l’hypnose conversationnelle. AU début je faisais un bouton dermique (comme sur la vidéo du site) mais en fait, l’injection fait souvent aussi mal que la ponction elle-même. Dans de rares cas, j’ai recours à du sufenta. En cas de cathéter paravertébral, je continue à faire un bouton dermique avec un anesthésique local car aiguille plus grosse.
à #15935Une infiltration de la cicatrice de thyroïdectomie marche bien également.
Dans tous les cas pour de l’analgésie, mieux vaut utiliser de la ropi à la dose maxi de 2mg/ml !
à #15934Une infiltration de la cicatrice de thyroïdectomie marche bien également.
Dans tous les cas pour de l’analgésie, mieux vaut utiliser de la ropi à la dose maxi de 2mg/ml !
à #15931Bonjour Julie
Je confirme que l’erreur de côté est fréquent. La SFAR il y a quelques années a travaillé sur cette problématique avec la mise en place d’un pictogramme STOP avant ALR: prendre le temps de la réflexion et éviter la précipitation avant une ALR : bon patient, bon côté, bon médicament ? Il existe aussi des check-lists avant de réaliser une ALR. Je fais des formations spécifiques si besoin. La RMM doit permettre de mettre en place des barrières de prévention ! C’est une très bonne idée.
Pour le reste, la sagesse de reporter était effectivement de mise pour éviter les problèmes notamment de paralysie phrénique.
à #15894En complément de la réponse précédente, je rajouterais de s’assurer que les personnes autour portent également le masque et respectent les règles d’hygiène.
à #15778Bonjour
En théorie on peut tout faire si le patient est informé du geste!
En pratique devant cette éventualité, la question est de savoir quand la décision est prise de faire un changement de stratégie chirurgicale et anesthésique. La prise en charge optimale est probablement de réaliser et d’utiliser une péridurale AVANT l’incision chirurgicale, pour limiter au max les quantités de morphine perop. Si vous optez pour mettre la péridurale en fin de chirurgie, personnellement je le ferais en SSPI une fois le/la patient réveillé et après avoir évalué la douleur. C’est quand même plus simple que de tourner un patient endormi avec un risque d’extubation non intentionnelle. Par ailleurs il faut tenir compte de la lidocaine IVSE qui est éventuellement associée en perop quand il n’y a pas de péridurale (risque cumulée de toxicité systémique)!
Qu’est-ce qui pourrait justifier l’inverse? Un patient pusillanime qui demande une péridurale sous AG, malgré l’information donnée et pour lequel la chirurgie a été telle qu’il y a un risque de douleur postop++++ Dans ce cas, si vous optez pour mettre la péridurale chez le patient endormi, il est bien que la décision de faire ce geste sous AG avec les explications soit mentionnée dans le dossier anesthésique.
Bonne fin de journée
à #15577Bonjour
Difficile de répondre juste sur ces éléments. Je pense que l’EMG permettra d’avoir plus de précisions. Quels sont les symptômes décrits? Quand est-ce que les symptômes sont réapparus entre J1 et J21 ? Avez-vous revu la patiente en consultation? Si non, je ne peux que vous incitez à le faire.
Je pense qu’un avis avec un neurologue (“indépendant”) serait bienvenu. Tous les éléments doivent être consignés dans le dossier.
Enfin, je vous conseille de passer à la mépivacaïne 10mg/ml! Sur un sciatique poplité, vous avez rarement besoin de plus de 20ml, ce qui dans tous les cas, vous permettra avec cette dilution de baisser les doses totales administrées. C’est aussi efficace en termes de délai et durée du bloc.
à #15568Bonjour
C’est un vieux débat
La réponse est OUI si le rapport bénéfice/risque est en faveur de la rachi et en dehors d’un tatouage récent. Les préconisations sont effectivement d’éviter si possible la ponction à travers l’encre. Certains préconisent de faire un pré-trou pour limiter le risque de carotter de l’encre. Dans tous les cas, informer le/la patient du risque théorique de neurotoxicité de l’encre. Consigner le tout dans le dossier.
Bonne journée
à #15349Bonjour
En complément de la réponse de Jean-Christian, dans notre centre anticancéreux nous optons dans la mesure possible pour des KT périphériques (paravertébral par exemple) selon le siège de la douleur.
Si pas possible, et que seule la péridurale permet une analgésie satisfaisante et selon le pronostic carcinologique, on peut envisager de poser des pompes intrathécales (c’est ce que nous faisons chez nous). Il n’y a aucun KT dehors.
A votre disposition si besoin de plus d’info
Bonne fin de journée
à #15238Bonjour
Je vous encourage à vous rapprocher des recommandations de la SFAR à la fois sur l’ALR périphérique et centrale mais aussi sur la gestion des anticoagulants et antiagrégants plaquettaires pour les actes invasifs.
Attention aux bloc profonds type infraclaviculaire, lombaire post ou sciatique parasacré par exemple (liste non exhaustive)
Attention pour les péridurales ou cathéters intrathécaux, le risque d’hématome au retrait du cathéter est quasi aussi grand que lors de la pose.
Bonne journée
à #14055Excellente année à toutes et à tous et que l’OFA devienne une “normalisation” de nos pratiques!
à #13634Penser à l’infiltration de la cicatrice par des AL faite par le chirurgien!!
à #13559Bonjour
En complément de la réponse précédente:
Vous trouverez des informations complémentaires sur cette question à la page 53 du livre édité par le CARO “Prise en charge des maladies rares en anesthésie et analgésie obstétricale”. Elsevier-Masson
Ceci pourrait vous aider pour argumenter la péridurale auprès du chirurgien.
à #13422Personnellement j’aurais tendance à demander une IRM lombaire pour s’assurer qu’il n’y a aucun problème périmédullaire.
Bonne journée
à #9903Bonjour
Pas d’études comparant ce type de bloc sur patient éveillé ou endormi. Le PEC et le bloc autour du serratus consistent à injecter dans des espaces de diffusion. L’approche sous le serratus impose un conctact contre la côte qui peut être douloureux.
Donc je considère comme le TAP que le rapport bénéfice-risque est en faveur de la réalisation sous AG
Le PEC 3 n’existe pas!
Concernant la dose, je fais de la ropi 3.75mg/ml. Pour les petits poids je calcule une dose maxi à 3mg/kg de ropi ce qui me donne le volume possible
Ex 60kg => 180mg. Avec ropi 3.75 => 48ml (généralement 30ml suffise)Bonne journée
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