Comment se sent-on sous anesthésie locorégionale ?
Lorsque l’anesthésie commence à faire effet, vous ressentez un engourdissement progressif de la zone anesthésiée. Puis après une durée allant de 5 à 40 minutes,
Lorsque l’anesthésie commence à faire effet, vous ressentez un engourdissement progressif de la zone anesthésiée. Puis après une durée allant de 5 à 40 minutes,
A votre arrivée au bloc opératoire, vous êtes accueilli par l’équipe anesthésique qui, par quelques questions, vérifie votre identité et s’assure de l’intervention à réaliser et du coté à opérer selon le cas.
Le temps nécessaire à ce que la zone anesthésiée soit totalement insensible dépend de l’anesthésique local utilisé et du type de bloc nerveux pratiqué.
La durée pendant laquelle l’anesthésie fait effet dépend tout d’abord du type d’anesthésique local utilisé et du type de blocs nerveux. La durée du bloc peut être rallongée en ajoutant, à l’anesthésique local, d’autres médicaments dits adjuvants.
L’anesthésie péridurale est réalisée au niveau de la colonne vertébrale et consiste à injecter l’anesthésique local dans l’espace péridural.
La rachianesthésie ressemble beaucoup en pratique à la réalisation d’une péridurale lombaire. Les anesthésiques locaux sont injectés dans le liquide céphalo-rachidien.
Ils ont beaucoup profité du développement de l’échographie en anesthésie locorégionale. Ils sont réalisés surtout dans le but d’aider à soulager la douleur post opératoire en complément des autres traitements anti douleur.
Le bloc du nerf sciatique peut être réalisé soit au niveau de la région de la fesse soit juste au dessus du genou.
De réalisation facile, il est très utilisé pour la chirurgie et l’analgésie post opératoire de la hanche, du genou et dans le cadre du traitement des fractures du fémur.
Pour les chirurgies du bras et les actes portant sur le coude mais ne pouvant pas être réalisés sous bloc axillaire, on dispose de blocs réalisés juste au dessus ou juste en dessous de la clavicule. On parle respectivement de blocs sus et sous claviculaires.
Le bloc axillaire consiste à anesthésier les nerfs du membre supérieur dans le creux de l’aisselle. Ce bloc permet de réaliser certaines chirurgies du coude et la totalité des actes portant sur l’avant bras, le poignet et la main.
Le bloc interscalénique consiste à anesthésier le plexus brachial, qui donne naissance à tous les nerfs du membre supérieur, dès sa naissance à proximité de la colonne vertébrale cervicale.
En complément de la présentation du Dr Theissen sur le bloc paravertébral présenté dans cette rubrique, nous vous proposons une vidéo sur la réalisation du bloc paravertébral par voie transverse avec ponction dans le plan des ultrasons.
Ce travail porte sur une question que l’on se pose régulièrement : quel est le lien exact entre la diffusion de l’anesthésique local et la qualité du bloc nerveux ?
Ce DVD, réalisé grâce à l’association d’anesthésistes belges et français, se propose d’illustrer l’abord du rachis à l’aide des ultrasons.
Indispensable à tous ceux qui souhaitent s’initier, se perfectionner ou enseigner cette technique révolutionnaire.
L’anesthésie générale pour la chirurgie des voies lacrymales reste actuellement la norme alors que l’anesthésie locorégionale (ALR) est une technique fiable et facile d’apprentissage.
Il existe de nombreuses techniques de blocs périphériques. Nous ne présenterons que de ceux qui sont réalisés le plus fréquemment. Les blocs du cou. Il s’agit principalement du bloc du plexus cervical.
Il s’agit principalement du bloc du plexus cervical. Il permet d’insensibiliser tout le coté du cou concerné et est utilisé par certaines équipes pour réaliser notamment la chirurgie de la carotide.
D’autres anesthésies locorégionales, nécessitant une piqûre sont réalisables. Ces techniques sont moins faciles à mettre en œuvre que l’anesthésie topique mais leur durée d’action est plus longue,…