Recommandations SFAR formalisées d’experts : Anesthésie locorégionale en pédiatrie
Ces recommandations formalisées actualisent la Conférence d’Experts organisée par la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR) en 1997.
Ces recommandations formalisées actualisent la Conférence d’Experts organisée par la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR) en 1997.
Tous les anesthésiques locaux (AL) actuellement utilisés en clinique sont de la famille des amino-amide ; ils partagent donc une toxicité de groupe.
Les techniques d’anesthésie locorégionales rachidiennes sont largement utilisées dans le cadre de l’obstétrique. Elles ont permis de faire reculer considérablement le recours à l’anesthésie générale, notamment pour les césariennes, contribuant ainsi à la réduction des accidents chez la mère et l’enfant au cours de la naissance.
Les auteurs ont comparé les concentrations minimales d’anesthésique locale (MLAC), ici la bupivacaine, chez 80 parturientes recevant de façon randomisée et en double-insu une péri-rachianesthésie combinée ou bien une analgésie péridurale classique.
Cette étude prospective, randomisée en double-insu et en cross-over s’est intéressée à l’effet de l’Intralipid® sur la concentration de bupivacaine plasmatique chez 8 volontaires sains recevant des perfusions infra toxiques (0,5 mg/kg) d’anesthésique local.
Amélioration du délai d’installation du bloc sensitif et réduction du nombre de ponction montrée avec l’ALR échoguidée par rapport à la neurostimulation sans différences sur le nombre des neuropathies.
Le but de cette étude prospective, observationnelle, était d’estimer la Cmax de ropivacaïne après injection bilatérale sous repérage échographique, de 20 ml de ropivacaïne 5mg/ml chez 18 patients.
Le « transverse abdominal plane block » ou TAP bloc ou bloc du plan du muscle transverse de l’abdomen est indiqué dans l’analgésie de la paroi abdominale.
Les connaissances en anatomie sont d’autant plus intéressantes qu’elles s’ouvrent vers les applications pratiques telles que l’anesthésie locorégionale.
Le blood patch est indiqué dans le traitement des manifestations cliniques de l’hypotension du LCR, soit secondaire à une brèche iatrogène (rachianesthésie ou péridurale) soit spontanée.
Algorithme de prise en charge des céphalées par hypotension du LCR
Le bloc axillaire est indiqué pour la chirurgie du coude, de l’avant-bras, du poignet, et de la main.
Le nerf tibial (anciennement tibial postérieur) est la plus grosse branche terminale du nerf sciatique. C’est un nerf mixte (sensitivomoteur).
Le bloc infraclaviculaire est un bloc utile pour l’anesthésie et/ou l’analgésie du membre supérieur, du tiers supérieur du bras aux extrémités digitales.
Le nerf obturateur (NO), issu des branches ventrales de L2, L3 et L4 est un nerf mixte assurant principalement l’adduction de la hanche et, dans une moindre mesure, une aide à la flexion de celle-ci.
Le bloc intrathécal des doigts permet l’anesthésie et l‘analgésie des interventions chirurgicales des doigts, sauf la face postérieure de la première phalange.
De nombreux échographes de qualité sont proposés par différentes compagnies. Le choix de l’échographe dépend avant tout de l’utilisation qui en sera faîte : échographe dédié à l’ALR seule ou participation à de multiples activités (échographie cardiaque, abdominale, veineuse, pulmonaire, vésicale, fast-écho…).
La pratique de l’ALR échoguidée nécessite d’avoir des connaissances en anatomie et en physique des ultrasons. Il convient également de connaître les caractéristiques de son échographe.
L’anesthésie péribulbaire (APB) a longtemps été considérée comme la technique d’anesthésie loco-régionale de référence pour la chirurgie ophtalmologique.
A l’image de la chauve souris, l’échographie est basée sur l’émission d’ultrasons par la sonde émettrice.